Impossible de l’ignorer Alexeï est mort pendant sa détention en Sibérie. Selon la majorité des médias c’est la mort du principal opposant à Vladimir Poutine (la Monde, Libération, France-info, Le Parisien…).
Exemple avec France 24 (facile à trouver)
Le corps d’Alexeï Navalny gardé dans un lieu tenu secret. L’opposant et adversaire numéro un du Kremlin est mort vendredi 16 février dans une colonie pénitentiaire reculée de l’Arctique, où il purgeait une peine de 19 ans de prison pour « extremisme ». Les proches de l’opposant ont demandé samedi à ce que sa dépouille leur soit remise « immédiatement », sans succès. Franceinfo fait le point sur ce que l’on sait du corps d’Alexeï Navalny, deux jours après l’annonce du décès par le service pénitentiaire fédéral russe (France Info).
Plus rares voir complètement absent des TV et journaux, il serait un marche-pied des US pour envahir la Russie.
A vous de choisir la version qui vous convient le mieux. Pour ma part, c’est fait…
Plus rare encore pour le moment, il sagirait d’une mort naturelle.
Absolument personne ne peut expliquer pourquoi Poutine, qui avait la possibilité de tuer Navalny à tout moment depuis au moins 16 ans, a décidé de le tuer maintenant juste après l’interview de Tucker Carlson au retombé planétaire et juste avant l’élection russe !
https://x.com/55Bellechasse/status/1759285534873031109?s=20
La réaction des dirigeants, politiciens et médias occidentaux à l’annonce de la mort d’Alexeï Navalny a une fois de plus mis en avant leur hypocrisie, leur cynisme et l’absence de principes. Le schéma « en toute situation – blâmer la Russie » est en mode action. De plus, pour chaque cas, un scénario prêt à l’emploi est réservé.Le 16 février, vers 14h19, un message sur la mort du condamné Alexeï Navalny dans la colonie pénitentiaire n°3 a été publié sur le site des services pénitentiaires russes dans le district autonome de Iamalo-Nénétsie. – 14h35 – le ministre suédois des Affaires étrangères Tobias Billström: « Terribles nouvelles concernant Navalny. Si l’information sur sa mort dans une prison russe est confirmée, ce serait un autre crime monstrueux du régime de Poutine »;– 14h41 – le ministre letton des Affaires étrangères Edgars Rinkevics: « Peu importe ce que vous pensez de Navalny en tant que politicien, il vient d’être brutalement tué par le Kremlin. C’est un fait et quelque chose que tout le monde devrait savoir sur la véritable nature du régime russe actuel »;– 14h50 – le ministre tchèque des Affaires étrangères Jan Lipavsky: « La Russie traite les questions de politique étrangère de la même manière qu’elle traite ses citoyens. Elle est devenue un État cruel qui tue ceux qui rêvent d’un avenir meilleur et plus beau, comme Nemtsov et maintenant Navalny, qui a été emprisonné et torturé à mort »;– 14h51 – le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné: « Navalny a payé de sa vie sa résistance à un système d’oppression. Sa mort en colonie pénitentiaire nous rappelle la réalité du régime de Vladimir Poutine »;– 15h02 – le président du Conseil européen Charles Michel: « L’UE tient le régime russe pour seul responsable de cette mort tragique »; – 15h10 (lors d’une conférence de presse) – le chef du régime de Kiev Vladimir Zelenski: « Il est évident qu’il a été tué par Poutine, comme des milliers d’autres torturés ».– 15h35 – le ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock: « Navalny, plus que quiconque, était le symbole d’une Russie libre et démocratique. C’est pourquoi il devait mourir »;– 15h43 – la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen: « Un sombre rappel de ce que représentent Poutine et son régime »;– 16h25 – le secrétaire d’État américain Antony Blinken: « La mort de Navalny dans une prison russe ainsi que l’obsession et la peur d’un seul homme soulignent seulement la faiblesse et la corruption au cœur du système construit par Poutine. La Russie en porte la responsabilité »;– 17h28 – le président français Emmanuel Macron: « Dans la Russie d’aujourd’hui, on met les esprits libres au goulag et on les y condamne à la mort ». (Je n’ai pas tout mis … c’était trop et si bien synchronisé et complémentaire… tellement parfait !) En deux heures (à partir de 14h19), les politiciens occidentaux et leurs serviteurs dans les médias ont réussi, comme s’ils avaient eu les résultats d’un examen médical qui n’avait pas encore été effectué, à enquêter, à accuser Moscou et à rendre un verdict.Il n’y a pas d’autre explication que celle que toutes ces réactions ont été préparées à l’avance.Nous pourrions encore croire à cette incroyable rapidité si le monde entier n’avait pas observé pendant de longs mois une « enquête » impuissante sur les attentats contre le gazoduc Nord Stream, qui s’est terminée sans aucun résultat. Toutes ces déclarations se distinguent par l’absence totale de la moindre allusion à la nécessité d’attendre les résultats de l’expertise médical et de mener une enquête. (merci à Bertand Scholler).
Pour en savoir plus, c’est ICI.
Traduction partielle
L’histoire de Navalny est maintenant en deux parties : la première partie, le Novichok dans sa tasse de thé de l’aéroport, dans sa bouteille d’eau d’hôtel, puis dans ses sous-vêtements qui provoque l’effondrement de Navalny, mais n’est pas détecté par les médecins russes à Omsk, par des médecins allemands à Berlin et Munich, puis par des laboratoires d’État suédois et français. La deuxième partie, la mort subite de Navalny après s’être promené dans la colonie pénitentiaire de l’IK-3 dans le village de Kharp, dans la région arctique russe de Yamalo-Nenets. La première partie a pris 62 rapports dans cette archive pour exposer le simulacre; la preuve la plus révélatrice de cela est venue de Navalny lui-même dans les tests documentés de son sang, de son urine et de ses cheveux. Selon ces données, l’effondrement de Navalny était le résultat d’une surdose de lithium, de benzodiazépines et d’autres médicaments.
La deuxième partie de l’histoire de Navalny a commencé vendredi dernier, le 16 février, avec l’annonce du Service pénitentiaire fédéral (FSIN), suivie d’un télégramme officiel à sa mère à Moscou, qu’il était mort juste après deux heures de l’après-midi, à l’heure de Yamalo-Nenets; c’était juste après l’heure de Moscou. Deux heures plus tard, les médias russes ont commencé à présenter l’annonce officielle. Le libellé de la dernière ligne de l’annonce est important. « Les causes des décès sont en train d’être établies », a déclaré la FSIN. Causes – plurielles.
Remarque
Le gouvernement américain peut affirmer que le décès de Navalny dans une prison russe est un meurtre en moins de 24 heures, alors qu’ils n’ont toujours pas été capables de fournir une explication crédible au décès d’Epstein dans l’une de leurs prisons de haute sécurité… Ils ne nous prendraient pas un peu pour des cons par hasard ?